"La belle Nivernaise" Ciné concert

le Grand Choeur des Voix Bulgares direction Ilia Mihailov & Trio Raulin 

8 Juin 2019 VARNA ( Bulgarie).  4 Aout AOSTE (Italie)

 

film muet de Jean Epstein de 1923

le grand choeur des voix Bulgares dirigé par Ilia Mihaylov

et le trio de François Raulin avec Christophe Monniot (sax) et Bruno Chevillon (contrebasse)

The Great Bulgarian Voices direction Ilia Mihaylov / trio Raulin / Varna (Bulgarie) 2017

 

Varna Novembre 2017

 

Christophe Monniot Ilia Mihaylov, François Raulin & Bruno Chevillon

Sofia Novembre 2017

Ilia Mihaylov, François Corneloup, Jean Jacques Avenel et François Raulin Aoste 2007

Extrait du concert de Aout 2007

Créé en Italie en cloture du Festival Strade Del cinema à Aoste le 15 Aout 2007, ce ciné concert est en cours de production pour re-création/diffusion en 2018 2019

Ce qu'en dit la presse :

 Le ciné concert « la belle Nivernaise » fut créé  lors d’une rencontre exceptionnelle en Aout 2007 à Aoste pour le final du festival « Strade del Cinema »

Ce projet marquant pour ceux qui ont pu y assister,  ne fut joué qu’une seule fois.
En effet, le croisement inattendu entre un film muet peu connu d’un auteur important de l’histoire du cinéma Européen, Jean Epstein, le grand choeur des voix bulgares dirigé par Ilya Mihailov et le trio de François Raulin, a marqué les esprits .
L‘ émotion que dégage ce film est ici décuplée par la musique envoutante des voix  Bulgares et par une écriture originale de François Raulin pour le trio et le choeur
Il s ‘agit ici d’une osmose entre le jazz européen - sa capacité à utiliser l’improvisation et l’écriture - et la musique intemporelle des chants traditionnels. Ce concert est imaginé comme  une suite de tableaux qui se tissent en champ/contrechamp des images.
Après l’ouverture, le trio crée une toile de fond évolutive, prépare les pièces du choeur en se fondant  parfois littéralement dans leur musique .
Grace à cette véritable mise en scéne musicale, on écoute  différemment quelques pièces célèbres du repertoire des chants bulgares, on découvre aussi une écriture originale avec cette attention particulière à la mélodie et aux effets dramatiques que peuvent créer un silence soudain, un son de contrebasse passé en direct dans des effets  electro-acoustiques, ou une improvisation polytonale inattendue du choeur .
Ilia MIHAYLOV et François RAULIN ont su trouver un terrain de jeux original ou chaque partie s’exprime pleinement, se répond, se mélange en un contrepoint de plus en plus serré à mesure que le film se densifie.
Le Choeur :

MRS. Iordanka ALEXIEVA, Veselka STAMBOLIEVA, Marina STEFANOVA-KANEVA , Zlatina OUZOUNOVA, YoannaDAMOVA, Mariana PEPELYANKOVA, Krasimira STOYANOVA, Ivanka PAUNOVA,  Lyudmilla STOYANOVA, Boyana IVANOVA, Daniela RACHEVA, Nikolina ILIEVA 

 

 

Ilia MIHAYLOV

Né à Sofia en 1974, Ilia Mihaylov a fait ses études à la Juilliard School, à L’Université de New York, de l’ABRSM Londres, aux Conservatoires de Lausanne et de Genève. Il a travaillé avec des artistes de renom- mée mondiale comme les chefs d’orchestres Claudio Abbado, Ber-

nard Haitink, Pierre Boulez, Seiji Ozawa, Kurt Mazur, Ivan Fisher, Danielle Gatti, Jésus López Cobos, Jean-Bernard Pommier, Uroš Lajovic, avec le ténor José Carreras, et aussi avec les chorégraphes Pina Bausch et Maurice Béjart.

En 2011 il devient chef d’orchestre permanent de la Philharmonie de So a, as- sumant la direction du Chœur National « Svetoslav Obretenov » et ce jusqu’en 2015.
De 2009 à 2015, il est engagé par le Collège Américain de Sofia comme Maître
da la chorale du Collège.

Depuis 1999, Ilia Mihaylov est le directeur artistique du chœur LeS GrAndeS VOix BuLGAreS. Avec ce chœur, il a collaboré avec le musicien mondiale- ment connue Theodosii Spassov, en réalisant des projets et des tournées à l’étranger.

D’autres accents importants de l’activité d’Ilia Mihaylov sont ses participations aux festivals les plus prestigieux dans 12 pays. Il a dirigé des Master classes pour L’Université de Harvard, participé aux les Rencontres chorales de L’Uni- versité Paris 8. De 2012 à 2014 Ilia Mihaylov a dirigé l’Académie de Chant d’Estivales à Puisaye-Forterre (France).

En 2012 la chaîne de télévision française MEZZO diffuse un lm consacré à son travail et en 2008 BBC Radio 3, enregistre le concert de Chants Or- thodoxes, en l’incluant dans son programme prestigieux « The Choir ». Il a aussi réalisé des enregistrements pour les labels Naïve, Ediciones Singulares et Brillant.

Ilia Mihaylov est l’un des fondateurs de l’Association Musicale Bulgare (crée en 2005) et il en est le Directeur artistique. 

"LA BELLE NIVERNAISE"
Un film muet de Jean Epstein (1923) pour innover dans le genre en incluant un groupe de voix bulgares, en costume traditionnel pour donner de la voix à cette oeuvre sans "les mots" pour conter le scénario ! Une excellente initiative pour faire comme du Clément Janequin et ses "cris de Paris" pour créer une atmosphère. Univers et ambiance garantie pour cette évocation d'une époque, d'un métier, celui de la batellerie, de paysages fluviaux, des quais de Paris, aux berges de la Seine.Des quartiers de la capitale, aux quais et bords de fleuve, d'une salle de cinéma à , bien sur, la péniche, lieu emblématique de cette histoire touchante et émouvante. Le chef d'orchestre Ilia Mihailov et le compositeur et pianiste François Raulin ont travaillé ensemble pour trouver un terrain de jeux original ou chaque partie, un trio de jazz d’un côté, un chœur de voix bulgares de l’autre, s’exprime pleinement, se répond, se mélange en un contrepoint de plus en plus serré à mesure que le film se densifie. Le film, c’est “La Belle Nivernaise“ de Jean Epstein, et son atmosphère de bords de Seine. Le concert, lui, est imaginé comme un “mini opéra“, une suite de tableaux en champ/contrechamp des images.

Difficile de composer pour des images si originales, un scénario entièrement joué "muet" où jamais les gestes, les expressions ne sont mimées ni surjouées.Le film est audacieux en cadrages, découpages rythmique: de très beaux portraits de visages éclairés , lumineux en gros plans pour souligner les émotions des protagonistes de cette histoire de péniche où la paix niche parfois mais si rarement. Un beau solo de saxophone pour la séquence de l'enfant abandonné qui grelotte de froid, du lyrique onirique pour les séquences de rêve, trouble où l'ange ou la vierge Marie veille au grain de ce drame cinématographique, osé, moderne et insolite.La musique du trio prépare les pièces du chœur en jouant parfois littéralement avec ce dernier. On découvre une écriture originale avec une attention particulière à la mélodie et aux effets dramatique. Les voix judicieusement exploitées pour les scène de foule, de causerie ou de montée dramaturgique. Le solo d'une des choriste, face à l'écran est de toute beauté sonore et dramatique. La séquence du match de foot, filmée en continue, aux pieds des joueurs en plongée invite la musique à se presser, les chœurs à se gonfler de volume intense et justement dosé.
Un moment conjugué de musique et d'images en osmose ou contrepoint, remarquable !
François Raulin, piano / Christophe Monniot, saxophone / Bruno Chevillon, contrebasse / Le Grand Chœur des Voix Bulgares dirigé par Ilia Mihailov